II - Le contrôle anti-dopage

  1. Déroulement d’un contrôle anti-dopage


Un médecin contrôleur est désigné par l’agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour effectuer un contrôle antidopage sur un entraînement ou une compétition sportive.
Celui - ci est réalisé selon un cahier des charges précis.
Dans un premier temps, les sportifs sont
tirés au sort en présence du médecin contrôleur et d’un délégué fédéral. A l’issue de la compétition ou de l’entraînement, un procès verbal doit être signé par le sportif qui se trouve alors dans l’obligation de se rendre au contrôle antidopage.
Les escortes sont les personnes qui surveillent le sportif à contrôler, de la fin de la compétition, jusqu’au local du contrôle. L’escorte doit s’assurer que le sportif effectue le contrôle antidopage une heure au plus tard après la signature du procès verbal.
En cas de manquement à cette règle, le contrôle est déclaré positif.
Avant de débuter le contrôle proprement dit, de l’eau est donnée au sportif afin que celui-ci puisse remplir les 2 flacons
(75mL chacun) nécessaires à l’analyse du contrôle.
Le médecin interroge le sportif sur une éventuelle prise de médicaments et une éventuelle autorisation d’usage thérapeutique (AUT). S’il en a une en sa possession et si le produit correspondant à l’AUT, est retrouvé, le test de contrôle antidopage ne sera pas considéré positif.
Le médecin accompagne le sportif dans les toilettes afin de vérifier que celui-ci ne triche pas (pompe à urine cachée, produit masquant déposé sur les mains qu’il met en contact avec l’urine lors de la miction) et le sexe de celui-ci (compétition à catégorie de poids comme le judo ou la boxe). En effet un homme se faisant passer pour une femme augmente, ses chances de réussite à la compétition du fait de sa force naturellement supérieure liée à sa propre testostérone.

Deux flacons A et B sont remplis au cours du contrôle. Au niveau du flacon A, seront détectés une prise de produits dit standard comme le salbutamol, les corticoïdes ou la testostérone.
Le flacon B sera analysé uniquement pour confirmer la présence d’un produit dopant détecté dans le flacon A. Cette seconde vérification est faite à la demande et à la charge financière du sportif, qui devra débourser 350 euros. Sur le procès verbal, figurent les numéros de code des flacons qui seront ainsi analysés de façon
anonyme par le laboratoire. A l’issue du contrôle, le sportif et le médecin contresignent le procès verbal. 

Voir la vidéo d'un controle antidopage sur : http://www.afld.fr/video_controle_antidopage.php